DIMANCHE DE LA DIVINE MISERICORDE (AC. 2, 42-47 ; Ps. 117 (118) ; 1P 1, 3-9 ; Jn. 20, 19-31) – 19 avril 2020

Mes Sœurs et mes frères,
Le deuxième dimanche de Pâques, a été dédié par le Pape Saint Jean-Paul II à la Divine Miséricorde. La miséricorde c’est le véritable visage de Dieu. IL est miséricorde, c’est son nom, son identité, son message. Le pape François disait de la miséricorde que, c’est la prophétie d’un monde nouveau dans lequel la solidarité, le partage, sont les conséquences concrètes de la fraternité (Isernia, Pape François 05 juillet 201 ; dans la ville natale du Pape Célestin V).
Parmi les nombreuses expressions et visages, les textes liturgiques de ce dimanche nous en partagent quelques-uns.
C’est par la louange et l’adoration que nous entrons dans la miséricorde de Dieu. C’est l’expérience que fit Thomas l’incrédule. Lui qui a mis sa main dans le côté du Christ ressuscité en disant « mon Seigneur et mon Dieu ». Il découvrait alors, la source de la miséricorde dans le cœur ouvert du Christ, dans les entrailles de son Seigneur. C’est aussi l’expérience du disciple bien aimé qui s’est penché sur la poitrine de Jésus lors de la dernière scène. Il a découvert pendant la trahison de Juda, l’amour infini du cœur de Dieu.
Une autre expression de la miséricorde, c’est la communion fraternelle. « Les frères étaient assidus à l’enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières » (Ac2,42).
La communion fraternelle se construit aussi par la miséricorde, par l’accueil mutuel de nos fragilités mais aussi de nos talents. Apprendre à donner, à se donner, à se recevoir mutuellement à travers nos vulnérabilités. C’est également, accueillir le visage des autres à travers nos fractures, nos échecs. Par la miséricorde, nous découvrons que nous avons besoin des autres. La foi, c’est découvrir que Dieu existe, mais aussi que nous existons aux yeux de Dieu et de nos frères et sœurs. Que chacune et chacun de nous est précieux, unique et indispensable. Que nous ne pouvons pas avancer tout seul. Nous prenons conscience de nos limites autant que de nos potentialités grâce aux autres. La communion fraternelle permet de faire la paix avec notre passé, de nous pardonner à nous-mêmes et de vivre dans la résilience.

Pierre SONTE, curé

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